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Traduire au-delà des mots

Traductions en écriture inclusive

Ancre écriture inclusive

Si la langue influence notre perception de la société, elle en est aussi le reflet.  Dans certains domaines, il est donc particulièrement important de s’assurer que les femmes sont aussi visibles que les hommes. Rédiger en langue inclusive, aussi appelée épicène ou non sexiste, contribue en effet sensiblement à favoriser l’égalité entre les genres.

Pour améliorer et élargir mes compétences en rédaction inclusive, j’ai suivi en mai 2021 le Grand Atelier - Écrire sans Exclure proposé par Isabelle Meurville, dont les formations font figure de référence en matière de rédaction non sexiste.

Précisons que le point médian, qui a fait grand débat en France, n’est en réalité qu’un – petit – outil parmi tant d’autres pour visibiliser les femmes. En effet, les termes collectifs, les mots épicènes, les doublets, les métonymies, voire parfois tout simplement l’omission, sont autant d’autres moyens de rédiger avec légèreté des textes inclusifs. Et cette liste est loin d’être exhaustive !

Traductions SEO

Ancre SEO

Aujourd’hui, pour traduire des sites web ou des articles de blog, il est indispensable de connaitre les principes et le fonctionnement du référencement naturel (SEO).

Choisir des mots clés pertinents (tant par leur sens que par le flux de recherches qu’ils génèrent), rédiger des « meta description » et des « meta title », structurer un texte selon les standards du SEO sont autant de compétences à maitriser pour qu’un site ou un blog soit bien référencé.

Pour acquérir des compétences en traduction SEO, j’ai suivi en juin 2023 la formation La traduction SEO et les bases du référencement naturel (SEO) et payant (SEA) qu’Elsa Larue de Tournemine a créé spécialement pour les spécialistes de la traduction.

Pour en savoir plus sur le SEO, vous trouverez des informations très complètes ici.

IA et traduction : risques ou opportunités ?

Si l’IA peut être utile dans certains secteurs, elle présente en revanche des risques certains dans les domaines d’expertise dans lesquels je traduis.

En effet, la traduction automatique basée sur l’IA montre plusieurs limites, qui peuvent nuire à la qualité des textes traduits  :

  • La traduction automatique ne tient pas compte du contexte, ni des phrases précédentes et suivantes. En d’autres termes, le texte est traduit sans tenir compte du sens général ni des émotions qu’il exprime !

  • La traduction automatique ne sait pas tenir compte du public cible. Or, les textes que je traduis nécessitent d’être adaptés à la situation géographique, à l’âge, à la catégorie sociale, aux valeurs, etc. des personnes à qui ils s’adressent.

  • Avec la traduction automatique, il n’y a pas d’écriture inclusive et, qui plus est, il y a souvent des erreurs de genre ! Écrire en langue épicène demande de prendre du recul par rapport au texte source pour trouver des formulations aussi légères qu’inclusives.

  • Il n’est pas rare de devoir respecter un nombre maximum de caractères. Il faut alors « élaguer » la traduction pour en garder l’essentiel. La traduction automatique ne sait pas non plus choisir de manière pertinente ce qui peut être coupé, ou non !

  • Une traduction automatique ne permet pas non plus d’adapter des mots clés d’un marché à l’autre, notamment pour les traductions SEO.

  • Il arrive que le texte source contienne des erreurs ou des oublis. Si une traductrice humaine peut les repérer et donc les corriger, en revanche, on les retrouvera tels quels dans un texte traduit automatiquement.

  • Pour finir, je citerai également les risques liés à la confidentialité de vos données.

Voilà donc autant d’arguments pour savoir raison garder et continuer à traduire de préférence avec des outils  alimentés par des humains, comme les mémoires de traduction ou les bases terminologiques.

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